Episode #1 : La numérisation au service des artistes et collectionneurs
Sculpteur et designer multimédia, c’est parce qu’il est en recherche perpétuelle du point de jonction entre ses deux pôles d’activité que Nicolas Choureau-Kikoïne, dit Kiko Shuro, a fait appel au service de numérisation 3D d’objets de 3DLyfe. L’impression 3D et ses corolaires sont l’un des domaines technologiques dont il suit les avancées, notamment sa démocratisation et l’élargissement de la gamme de matériaux disponibles, en vue de la reproduction et/ou du changement d’échelle de certaines pièces issues de son atelier, avec en ligne de mire un éventuel moulage pour pouvoir revenir in fine, à un matériau plus noble sans toutefois passer par une fonderie traditionnelle (en utilisant du Meteor Clay par exemple).
La demande était simple : numériser quelque unes de ses œuvres et certains objets de sa collection, afin d’obtenir des fichiers pouvant être imprimés en 3D. La numérisation d’une œuvre d’art se doit évidemment d’être faite par un scanner 3D digne de ce nom, nous avons donc fait confiance à notre Artec Eva pour obtenir un rendu détaillé et précis.
« La possibilité de modifier, d’animer, de tester des rendus…en un mot de jouer avec mes travaux métalliques en utilisant mes outils informatiques usuels via l’entremise d’un scanner, le tout en ayant la possibilité de « re-matérialiser » les résultats in utéro (ndr : à la maison), est véritablement un moment charnière et attendu de longue date dans mes pratiques créatives. De plus, mais l’aspect psychologique n’est pas neutre, la conservation d’exemplaires numériques, tant de mes propres créations que d’autres œuvres en ma possession, est je l’avoue, assez sécurisante. Bien entendu, c’est aussi l’orée d’un ultime changement de paradigme en ce qui concerne les notions d’œuvre originale et de droits afférents, mais le sujet est passionnant autant qu’inévitable. D’ailleurs, et j’espère vous en reparler bientôt, je réfléchis actuellement aux notions d’art ready-to-print, voire open source, et à leurs éventuelles conséquences sur la façon de partager mon propre travail dans les années à venir. »
Ainsi, la numérisation 3D – comme d’autres techniques avant elle mais avec une précision inédite – peut, dès aujourd’hui, venir étendre l’existence d’une œuvre bien au-delà de son medium initial, pour des usages quasi illimités, tant « virtuels » que réels : double, série limitée, produits dérivés, goodies…
La numérisation et l’impression 3D facilitent l’accès à des perspectives qui nécessitaient, autrefois, des moyens plus que conséquents.
Notes :
1 – Pour ceux qui souhaiteraient plus de détails, nous reviendrons dans un prochain post avec notre client et d’autres photos (celles-ci sont prises dans un espace d’établi avec un éclairage peu flatteur) sur le type de filament, l’imprimante 3D et les réglages utilisés, ainsi que d’autres aspects d’importance comme la finition des pièces obtenues.
2 – L’objet présenté ici est à l’origine un masque de sarcophage en bois (Égypte, basse époque)
Client : Kiko Shuro – http://www.kikoshuro.com/
Service 3DLyfe : Numérisation 3D – https://www.3dlyfe.com/numerisation3d/
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